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14 janvier 2009

Et si on se plantait...

... gravement?

Cette idée me taraude depuis l'éclatement de la crise financière et ses impacts sur l'économie réelle. Parce qu'elle n'est pas qu'une crise purement financière, mais bien le fruit trop mûr de longues années de préparation.

Souvent, pour se relever d'une crise, il faut qu'une économie imite le phénix et "renaisse de ses cendres". Pour parler cruement, il faut qu'il y ait des morts - au sens figuré ou propre (eg les guerres mondiales) - pour fonder les bases d'un nouveau cycle de croissance. Le terme cycle est ici crucial, est descend des idées de Schumpeter et Hayek notamment, pour ceux qui me suivent...
Or, les politiques et mesures actuelles font tout pour empêcher le modèle courant de mourir : il est sous perfusion des états. Mais un vieillard, tout perfusé qu'il soit, fini par s'éteindre. Ces mesures sont ce que nous appelons contra-cycliques, à savoir qu'elles tentent d'aller dans le sens contraire du mouvement. Mais dans la nature, malgré tous nos efforts, ce sont toujours les cycles qui l'emportent. Ces mesures sont à l'économie ce que les crèmes anti-âge sont aux rides : une belle arnaque à moyen terme.
Mes craintes se fondent sur le raisonnement suivant : nous ne faisons que reculer pour mieux sauter, et nous ne faisons que retarder l'éclatement inévitable. Et il y aura bel et bien des morts, qu'on le veuille ou pas.

Ce qui me fait mettre dos à dos les deux camps qui s'opposent actuellement : ceux qui, comme au NPA, veulent jeter de l'huile sur le feu en mettant en place des mesures d'un autre âge et purement démagogiques ; d'un autre, ceux là qui sont au pouvoir et qui somme toute ne font qu'essayer de préserver l'univers qui les a vu se parer d'or et diamants (les politiques des Banques Centrales, les mesures garantissons les meubles et dépensons tout de même les sous que nous n'avons pas et que nos enfants n'ont déjà plus, bref toutes les mesures aux USA, en France...).

Je ne suis sûr de rien. Mais pour poser l'idée avec des styles moins brouillons que le mien, et si vous en avez le courage, je vous invite à lire les deux articles suivants :

article 1

article 2

Pour ma part, je suis vraiment ouvert sur cette discussion, mais je note la tendance française a bien éviter d'aborder cette réelle possibilité. Et je vous salue.

HP76.

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Commentaires
H
je ne fais que relayer les revendications du NPA qui sont affichées et tractées. et le NPA - si l'on est honnête - n'est qu'un outil construit autour de Besancenot. il ne diffère pas des autres hommes politiques : pour se lancer là-dedans il faut avoir le sentiment que l'on mérite plus que les autres et que le don de soi se fait pour le bien national. Olivier Besancenot comme les autres a besoin d'un outil qui lui soit dédié pour arriver à réaliser ses projets. tous les hommes politiques l'ont fait. et le NPA le fait pour l'instant par le plus mauvais des moyens : la démagogie. l'analyse est partisane et simpliste, même si a priori le discours pourrait être séduisant puisque la communication tient à dire qu'ils sont prêts à ne pas tenir compte des idées partisanes.<br /> le seul avantage que je reconnaisse au NPA est d'avoir un regard un peu nouveau et de moderniser les idées d'extrême gauche.<br /> mais je ne vois aucun esprit pratique, aucun pragmatisme, aucun réalisme pour l'instant dans leurs idées véhiculées.<br /> bien sûr, je ne consacre pas mes journées à me documenter à leur sujet et je peux mésinterpréter. auquel cas je suis preneur de vos éclairages argumentés.<br /> <br /> cordialement,<br /> <br /> HP76.
L
Eh oui, les politiques actuelles, en France comme ailleurs, n'ont qu'un seul but : préserver le système coute que coute.<br /> Par contre, je crois que vous vous méprenez sur le NPA : le but est de trouver ensemble un nouveau système qui peut s'inspirer de ce qui a été fait, mais pas obligatoirement et pas uniquement.
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